D’abord, je vois l’ébauche d’une matrice avec les trompes et les ovaires. Les souvenirs enfouis au plus profond de mon être refont surface. Une maladie que j’ai eue étant jeune, on m’avait dit alors que je n’aurais jamais d’enfant. Ou encore, je pense à cet avortement et à ma fausse couche. Mais, peut-être que c’est moi, dans le ventre de ma mère. Je sens l’émotion monter.
Ma mère, elle, elle est en paix. A chaque fois que je la vois lors de ces olfactions, elle porte une longue robe blanche et elle a de longs cheveux blond doré. Elle marche sur le sable au bord d’une immense étendue d’eau.Une fois de plus, elle me sourit. Murielle, tout va bien, il est temps de panser tes blessures.